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Nos cellules, constitution de notre être

Faisons suite au dernier article relatif à l'incarnation, nous allons aborder le rôle des trois atomes-germe acquis à la naissance et leur importance dans le travail spirituel. Le premier d'entre eux, le Jivatma, l'esprit, est l'émulateur. C'est lui qui va animer le développement du foetus, organiser et motiver la création des cellules nouvelles qui vont se souder et se spécialiser pour former le corps physique en construction. Les cellules lui sont entièrement dévouée, elles ont avec lui un lien proche de celui qu'ont les abeilles avec la reine de la ruche. C'est un modèle de fraternité où tous ont la même valeur mais des rôles différents, chacun remplit sa tâche pour le plaisir du bien commun.

L'atome-germe primordial est situé à la base du coeur, il fait le lien avec le corps atmique. L'atome germe issu du père est placé dans le plexus solaire, il fait le lien avec le corps bouddhique. L'atome-germe de la mère est placé dans le foie, il fait le lien avec le corps causal, c'est ici que nous sommes connectés avec la source du désir (la pulsion de vie). 

Une fois cette constitution établie, le corps se développe. Quand il a une maturité suffisante, que le cerveau est formé, le Jivatma fédère un quatrième atome-germe qui portera la conscience de veille. Il est situé au centre du sinus frontal, légèrement au-dessus des sourcils.

Ces quatre atomes-germe sont reliés par un filament éthérique aux reflets argentés. L'énergie, le courant de vie entre par l'atome-germe du désir (dans le foie) et se diffuse en deux flux, le flux vital qui se transmet au plexus solaire puis au coeur, le flux de pensées et d'émotions qui est transmis au cerveau.

Ce travail fait, le Jivatma se met en retrait et laisse l'être ainsi constitué se manifester librement tout en le soutenant, n'intervenant plus que sous forme d'instinct de survie. Il observe avec une infinie bienveillance les tribulations, joies et déboires, les émotions, les peurs et les colères, sans intervenir.

Il en résulte que nous nous confondons avec la conscience de veille qui est le siège de nos expériences vécues, de nos réflexions. On l'appelle le mental, l'intellect ou l'ego. Assez vite il prend son autonomie et se croit le seul maître à bord. Il peut manquer de bienveillance envers les cellules de son corps et les maltraiter, ne pas les aimer, les faire souffrir alors qu'elles l'aiment inconditionnellement et sont prêtes à tout pour lui.

Le résultat de l'usure, la lassitude liée aux mauvais traitements des cellules altère cette solidarité initiale. Le corps alerte toujours, mais n'est souvent pas écouté et c'est l'escalade vers la maladie, certaines cellules n'arrivent plus à réparer les dégâts ou à se régénérer. D'autres cellules externes (qui sont très nombreuses en nous) prennent le dessus et s'installent, se développent (virus, microbes...).

Par l'étude, la méditation, la contemplation, la prière... nous cherchons à nous élever, à développer notre spiritualité. Cela ne peut se faire durablement et efficacement sans être en harmonie avec notre corps et avec nos cellules. Les liens vers les corps subtils ne peuvent être utilisés que si nous sommes en harmonie avec l'atome-germe correspondant.

Le moyen pour obtenir cette paix est la reconnaissance sincère avec notre mère tout d'abord afin que l'atome-germe du foie vibre librement et génère des désirs élevés. Ensuite avec notre père pour libérer l'atome-germe du plexus solaire qui donnera vitalité et force pour l'accomplissement de ces désirs.

Cette reconnaissance est une acceptation sans restriction de notre corps tel qu'il est et de nos parents sans qui nous ne serions pas là. Ils nous ont apporté ce qui était juste pour nous sur tous les plans.  Même si ça ne nous plait pas au premier abord, c'est ce qui nous était nécessaire pour cette vie. (Notre corps est le résultat de ce que nous en avons fait.)

Alors pourra commencer le travail pour que l'ego apprenne à écouter le Jivatma et petit à petit réussisse à l'entendre puis à suivre ses impulsions et enfin se mette à son service en le laissant agir. Il y a là un échange de rôle, le témoin devient acteur et réciproquement.

Bien entendu, lors du travail sur soi sincère, les processus se mettent en route sans que notre intellect ne les contrôle, ni même pour partie ne les comprenne, ce qui n'est pas gênant.

En ce joli jour, je vous souhaite la paix intérieure, autant dire le meilleur.



06/05/2025
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