albarede

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La vie requiert attention et souplesse

Attention, être vigilent, à l'écoute de ce qui est juste, autrement que par le filtre de notre intellect, des analyses de notre ego, sentir profondément en nous ce qui est ajusté et ce qui ne l'est pas.

Souplesse, l'énergie de la vie s'écoule en nous avec ou sans notre volonté. Elle n'a pas besoin de notre consentement. Nos oppositions, nos refus créent nos souffrances mais n'empêchent pas la vie de s'écouler en nous. Plus nous résistons, plus les dégâts sont importants pour nous et pour les autres.

Si le but que je me fixe ne va pas dans le sens de la vie, alors je vais dépenser beaucoup d'énergie à contre-courant en vain. Si au contraire, je suis aligné, tout sera plus facile et harmonieux, je suis porté par le courant.

Ecoutons, soyons humbles et acceptons de faire preuve de souplesse pour que l'énergie puisse s'écouler bénéfiquement, ne nous opposons pas à ce qui est dans le présent.

En ce joli jour, je vous souhaite de manifester cette attention et cette souplesse, autant dire le meilleur.


23/06/2025
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Un sourire

Je vous propose un exercice simple. Le matin ou à un autre moment de la journée, présentez-vous devant un miroir, une glace et en toute sincérité, simplement, souriez-vous affectueusement et dites-vous "Bonjour ".

Faites ce sourire que vous offrez à l'ami cher que vous retrouvez après une longue absence, avec cette joie profonde des retrouvailles, souriez à cette personne qui est là en face, votre meilleur ami, celui qui compte le plus pour vous. 

N'ayez pas peur de la douceur de cet instant, de cette image, libérez cette tendresse qui est votre nature.  Souriez et dites bonjour à cet ami en lui souhaitant du fond du cœur une belle journée. 

En ce joli jour, je vous souhaite le bonjour, autant dire le meilleur. 


16/06/2025
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« Le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre » Epictète

L’illusion dans laquelle nous place la société de consommation, c’est que le bonheur s’obtiendrait en possédant tel ou tel produit, tel objet ou telle voiture. Ce à quoi elle s’occupe de nous convaincre, c’est que l’accès au bonheur passe principalement par la consommation. Il dépendrait de nos possessions, d’éléments extérieurs à nous. A force de matraquer ce point de vue, il finit par nous influencer tous.

Le ressort de cette approche, le fil de cette manipulation est le désir qui est permanent en nous, même au plus profond de la dépression. La racine de ce désir, c’est la pulsion profonde de notre être intérieur à pouvoir embrasser tout l’univers, à vouloir aimer tous les êtres et être aimé en retour.

Notre éducation, dans le but de nous protéger du monde extérieur qui serait a priori hostile crée des ennemis et les conditions de l'hostilité envers eux. La propriété des biens devient un moyen d’exister. La conservation de nos avantages et possessions devient un but à défendre, un patrimoine à faire prospérer. Mais ce désir est insatiable, dans ce système, personne ne possède jamais assez et le don (surtout s’il est médiatisé) n’est souvent qu’un besoin de donner une belle image de soi, y compris et surtout à soi-même.

Les possessions sont censées nous sécuriser. Elles nous lient à elles, sitôt un bien possédé, nous sommes en situation de le perdre. Il crée de fait une insécurité, alors nous le protégeons : clôture, verrou, assurances diverses…

Posséder une bouteille de vin ne donne qu’une fraction de seconde de bonheur, une fois qu’elle est dans la cave, vient le besoin d’autre chose ou d’une autre bouteille. Boire son contenu ne durera qu’un temps court et provoquera une forme de satisfaction très provisoire qui n’est pas le bonheur.

Il en est de même pour les êtres, aucun ne nous appartient et personne ne nous doit rien. Soyons seulement des personnes qu’ils aient envie de côtoyer. Que notre présence participe à leur liberté. Notre propre liberté dépend du degré de liberté que nous accordons aux autres.

L'hyperactivité est le second poison de notre société. Pour exister, il faudrait être toujours "pris", occupé, s'agiter en permanence. C'est la meilleure recette pour se noyer dans l'ego et s'éloigner durablement et efficacement du Soi qui demande de prendre le temps d'une écoute bienveillante de ce qui s'exprime au plus profond de nous. Hyperactivité au travail, agenda personnel plein sur des mois, sport à outrance... bref, ne jamais avoir de temps pour soi est un idéal délétère. Il produit une destruction massive de tout travail spirituel et interdit ou limite drastiquement l'accès au Soi.

Tout ce qui nous lie et nous enchaîne est une entrave au bonheur, le nôtre et celui des autres.

Prenons conscience de la nécessité de s'alléger, de cesser de poursuivre dans la croyance d'une croissance infinie, illimitée. Les plantes croissent, se développent puis produisent des fleurs, des fruits... et enfin se dépouillent de leurs feuillages, tiges... Nous sommes de passage sur cette Terre et nous devons nous alléger, accepter de nous dépouiller car finalement nous n'amènerons rien d'ici à la fin de nôtre vie. La masse de nos conditionnements sera dissoute, nos traumas s'évaporeront, nos attachements se dissoudront, nos passions se dilueront. Il ne restera que les progrès que nous avons accompli dans le rapprochement avec notre être profond, le contact profond avec cette liberté d'être Soi qui constitue notre seul et véritable but.

En ce joli jour, je vous souhaite d’être complètement libres, autant dire le meilleur.


19/05/2025
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Nos cellules, constitution de notre être

Faisons suite au dernier article relatif à l'incarnation, nous allons aborder le rôle des trois atomes-germe acquis à la naissance et leur importance dans le travail spirituel. Le premier d'entre eux, le Jivatma, l'esprit, est l'émulateur. C'est lui qui va animer le développement du foetus, organiser et motiver la création des cellules nouvelles qui vont se souder et se spécialiser pour former le corps physique en construction. Les cellules lui sont entièrement dévouée, elles ont avec lui un lien proche de celui qu'ont les abeilles avec la reine de la ruche. C'est un modèle de fraternité où tous ont la même valeur mais des rôles différents, chacun remplit sa tâche pour le plaisir du bien commun.

L'atome-germe primordial est situé à la base du coeur, il fait le lien avec le corps atmique. L'atome germe issu du père est placé dans le plexus solaire, il fait le lien avec le corps bouddhique. L'atome-germe de la mère est placé dans le foie, il fait le lien avec le corps causal, c'est ici que nous sommes connectés avec la source du désir (la pulsion de vie). 

Une fois cette constitution établie, le corps se développe. Quand il a une maturité suffisante, que le cerveau est formé, le Jivatma fédère un quatrième atome-germe qui portera la conscience de veille. Il est situé au centre du sinus frontal, légèrement au-dessus des sourcils.

Ces quatre atomes-germe sont reliés par un filament éthérique aux reflets argentés. L'énergie, le courant de vie entre par l'atome-germe du désir (dans le foie) et se diffuse en deux flux, le flux vital qui se transmet au plexus solaire puis au coeur, le flux de pensées et d'émotions qui est transmis au cerveau.

Ce travail fait, le Jivatma se met en retrait et laisse l'être ainsi constitué se manifester librement tout en le soutenant, n'intervenant plus que sous forme d'instinct de survie. Il observe avec une infinie bienveillance les tribulations, joies et déboires, les émotions, les peurs et les colères, sans intervenir.

Il en résulte que nous nous confondons avec la conscience de veille qui est le siège de nos expériences vécues, de nos réflexions. On l'appelle le mental, l'intellect ou l'ego. Assez vite il prend son autonomie et se croit le seul maître à bord. Il peut manquer de bienveillance envers les cellules de son corps et les maltraiter, ne pas les aimer, les faire souffrir alors qu'elles l'aiment inconditionnellement et sont prêtes à tout pour lui.

Le résultat de l'usure, la lassitude liée aux mauvais traitements des cellules altère cette solidarité initiale. Le corps alerte toujours, mais n'est souvent pas écouté et c'est l'escalade vers la maladie, certaines cellules n'arrivent plus à réparer les dégâts ou à se régénérer. D'autres cellules externes (qui sont très nombreuses en nous) prennent le dessus et s'installent, se développent (virus, microbes...).

Par l'étude, la méditation, la contemplation, la prière... nous cherchons à nous élever, à développer notre spiritualité. Cela ne peut se faire durablement et efficacement sans être en harmonie avec notre corps et avec nos cellules. Les liens vers les corps subtils ne peuvent être utilisés que si nous sommes en harmonie avec l'atome-germe correspondant.

Le moyen pour obtenir cette paix est la reconnaissance sincère avec notre mère tout d'abord afin que l'atome-germe du foie vibre librement et génère des désirs élevés. Ensuite avec notre père pour libérer l'atome-germe du plexus solaire qui donnera vitalité et force pour l'accomplissement de ces désirs.

Cette reconnaissance est une acceptation sans restriction de notre corps tel qu'il est et de nos parents sans qui nous ne serions pas là. Ils nous ont apporté ce qui était juste pour nous sur tous les plans.  Même si ça ne nous plait pas au premier abord, c'est ce qui nous était nécessaire pour cette vie. (Notre corps est le résultat de ce que nous en avons fait.)

Alors pourra commencer le travail pour que l'ego apprenne à écouter le Jivatma et petit à petit réussisse à l'entendre puis à suivre ses impulsions et enfin se mette à son service en le laissant agir. Il y a là un échange de rôle, le témoin devient acteur et réciproquement.

Bien entendu, lors du travail sur soi sincère, les processus se mettent en route sans que notre intellect ne les contrôle, ni même pour partie ne les comprenne, ce qui n'est pas gênant.

En ce joli jour, je vous souhaite la paix intérieure, autant dire le meilleur.


06/05/2025
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De l'incarnation, vision du Vedanta

Les indous, dans le Vedanta proposent une explication intéressante pour décrire le processus d’incarnation qui a été reprise par les théosophes, je crois utile de la présenter ici, elle m’a beaucoup aidé à accepter mon incarnation. Selon cette vision de l’être, le principe de vie en chacun est porté par un corpuscule immatériel le « Jiva » qui a choisi pour venir dans la matière de se lier avec un atome primordial, le « Jivatma » appelé atome-germe ou corps atmique par les spiritualistes occidentaux.

Ce principe est le support de l’Etre en nous, le principe spirituel le plus élevé qui accompagne et vivifie l’individu dans ses pérégrinations, c’est la pulsion de vie. Une fois cette fusion opérée, le Jivatma reçoit et sent la vibration de tous les êtres vivants de l’univers et il émane de lui un flux de compassion pour eux. C’est la naissance du corps bouddhique qui ne sait manifester que de l’amour et de la compassion, chez les spiritualistes chrétiens, ce corps est appelé corps Christique et son taux de vibration et comparé à celui du Soleil. Le contacter correspond pour un humain à ce qui est appelé dans les sciences occultes et par les spiritualistes atteindre l’illumination (ce n'est pas un flash mais un état quasi permanent).

Dans sa descente vers la matière le Jiva va s’envelopper de couches de plus en plus denses et prendre corps dans le domaine dit éthérique puis dans le domaine physique, les corps liés à l’égo se manifesteront plus tard. L’entrée dans un corps physique repose sur la construction d’une trinité d’atomes liés entre eux par « une corde d’argent ». Dans cette trinité, on trouve en premier et maître de l’œuvre l’atome-germe, puis un atome offert par chacun des parents et transmis dans l’ovule de l’une et le spermatozoïde de l’autre. La fécondation est effective dès que la corde d’argent est tressée entre eux, sous l’impulsion du Jivatma.

Le don de ces deux atomes place nos parents sur un pied d’égalité avec ce qu’il y a de plus élevé en nous. Nous leur devons reconnaissance et respect pour ce cadeau inestimable sans lequel nous n’aurions pas pu nous incarner. Nous avons le devoir de contacter et de valoriser cette part que nos parents nous ont léguée. Ce point est essentiel et conditionne notre capacité à nous élever spirituellement.

Cette liaison qui doit être équilibrée entre ces trois atomes est fondamentale pour le développement et la vie de l’être humain. A sa mort, la corde est brisée et le Jivatma libère les deux autres atomes avec lesquels il a construit et animé le corps physique utilisé pour cette vie et devient disponible pour poursuivre son pèlerinage dans la matière. Ce lien avec nos parents est donc indéfectible durant notre incarnation. Après la conception, par effet de miroir, l’individu qui se matérialise est dans un état de conscience proche du coma, son corps physique et son double énergétique (dit éthérique) se constituent sans sa participation consciente ou active.

Après l’accouchement, l’égo se constitue, la personnalité se construit sur la base de trois corps qui comme le corps physique et son double éthérique sont provisoires et seront dissous après l’incarnation. On peut diviser en trois éléments ou corps cette part de l’humain. En premier, le corps émotionnel qui comme son nom l’indique est le siège des émotions et des sentiments qui influencent et constituent une partie de notre personnalité. En second, on rencontre le corps mental, siège de la réflexion, de la spéculation mentale et de la construction des réponses que nous établissons aux événements extérieurs qui guident nos réactions, induisent nos peurs et orientent nos choix.

Troisième élément constitutif de notre personnalité, le corps causal où se trouvent le savoir vrai et la connaissance. Il fixe et enregistre les fruits karmiques résultant de notre existence. Il est le domaine de l’abstraction, lors de la méditation, quand le mental est au repos, que l’on a dépassé le stade de la spéculation intellectuelle, c’est dans un premier temps le corps causal qui œuvre et conduit les opérations pendant que la conscience se contente d’être témoin de ce qui arrive.

Dans de nombreux cas, il est précisé que le corps causal suit le Jivatma d’une incarnation l’autre puisqu’il porte le karma de l’être, il est aussi de nature mortelle, mais ne serait pas abandonné et serait utilisé tout au long du cycle d’incarnations et conservé d’une vie sur l’autre. Normalement son contenu est étanche et inaccessible aux états de la conscience ordinaire. Il arrive que des traumatismes fissurent cette séparation et que des souvenirs prénataux surgissent, voire même des souvenirs nettement plus anciens. Le sujet ne comprend pas toujours ce qui lui arrive et a le plus souvent de grandes difficultés à interpréter ces visions.

La trinité d’atomes de base ne peut pleinement donner libre cours à sa puissance que s’il y a en conscience une harmonie pleine et entière et un amour inconditionnel envers les deux atomes fournis par les parents. La première et principale mission de chacun sur terre est de réduire ce qui entrave sa relation de reconnaissance envers ses parents et de leur exprimer son amour pour eux. Il n’est pas possible de s’accomplir et d’atteindre une paix intérieure durable en étant en conflit avec ses parents ou avec leur image, le flux énergétique ne s’écoule pas harmonieusement entre les atomes de la trinité, ce qui bloque l’accès à l’Etre en nous.

Une part du travail spirituel de développement personnel repose sur l’acceptation et l’installation des principes masculin et féminin en nous à partir de la reconnaissance de ces deux atomes qui matérialisent pour l’un notre père, pour l’autre notre mère intérieurs qui ont pour rôle de prendre soin de notre enfant intérieur lié à l’atome-germe. Il s’agit là du déploiement des deux serpents du caducée d’Hermès le trismégiste, de chakra en chakra, de part et d’autre de la colonne vertébrale, véritable montée de Kundalini.

Ainsi dans le travail et la recherche spirituelle, l’élévation et le contact avec le divin se produisent par l’harmonisation intérieure des composantes de notre être. Ce processus permet de transmuter la personnalité sans effrayer l’égo qui étant rassuré sur son sort accepte le chantier de transformation et y participe sans éprouver la peur de mourir qui paralyse les travaux de nombreux spiritualistes occupés à se battre contre lui. Le principal piège pour tout disciple spirituel est de partir en guerre contre son égo. Il dépense alors vainement ses énergies à lutter contre lui-même et s’épuise en risquant de provoquer des réactions de défense violentes le conduisant à la schizophrénie, la paranoïa ou la folie.

Lorsque les liens entre les trois atomes sont actifs et harmonisés, tout le corps est contaminé par le taux de vibration qui influence de proche en proche toutes les cellules qui nous constituent par transmission harmonique du taux de vibration de ces atomes. Le plus souvent, ils sont gênés dans leur expression et la corde d’argent est entravée et nouée, ne permettant pas aux atomes de la trinité de s’exprimer pleinement. Dans les moments de grande joie et de paix, il leur arrive de communier et alors on se sent légers et transportés. Aucun obstacle ne semble pouvoir exister.

Le résultat attendu du travail spirituel est de rendre permanente cette sensation de plénitude de l’être, de maintenir le lien entre les composantes de la trinité intérieure qui impulse son taux de vibration à tous les chakras qui s’ouvrent et rayonnent comme de véritables soleils, permettant de puissants échanges énergétiques entre les corps qui nous constituent. On parle de travail spirituel, mais assez vite, le bien-être et l’amélioration dans la conduite de notre vie font qu’il s’agit d’une véritable passion, on ne se contraint pas, on recherche les moments disponibles pour pouvoir contacter cette sensation très agréable en visant qu’elle soit permanente, ce qui est très difficile en étant intégré à notre société.

En ce joli jour, je vous souhaite d'accueillir dans la paix et la joie cette présence de vos parents en vous, autant dire le meilleur.


14/04/2025
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