albarede

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Ne cherchons plus à l'extérieur de nous-même ce qui ne s'y trouve pas

Nous passons notre vie à la recherche de la satisfaction de nos désirs. Le premier de nos désirs est celui d'être aimé, d'être reconnu et que nos actes soient valorisés. Notre vie est orientée autour de ce besoin fondamental de trouver ce qui va nous rendre heureux. Cette recherche développe et nourrit nos peurs, celle de mourir ou celle de ne pas être aimé (ce qui revient au même). Nous pensons que l'argent ou le pouvoir vont nous permettre d'atteindre ce but, nous nous fixons des objectifs et nous orientons nos énergies vers eux. Il s'agit là en fait d'un grand gâchis, d'une dépense d'énergie qui nous épuise.

Notre erreur fondamentale est de croire que ce que nous recherchons est à l'extérieur de nous.

Le plus grand des trésors est là, en nous en permanence, seulement nous nous en interdisons l'accès en inventant des règles qui n'existent que pour nous. Nos préjugés, nos conditionnements et nos peurs nous bloquent et nous éloignent de la paix.

L'être à apprivoiser, à rassurer, c'est nous-même. Le travail le plus simple et le plus complexe à la fois est d'accepter qui nous sommes.

Le grand travail de transformation que nous avons à accomplir, c'est d'arrêter d'essayer de se transformer, de s'améliorer. Quel orgueil au fond de se croire si malin et si puissant que nous serions capables avec notre ciboulot de nous transformer. Ceci revient à lutter contre la pulsion de vie en nous au lieu de la conforter.

Le travail spirituel consiste à accueillir en conscience qui nous sommes profondément. Qui nous sommes n'est pas forcément le personnage que nous avons construit mais celui que nous avons enfoui au fond de nous-même dans le but de plaire à la masse, d'être aimé par les autres, fussent-ils des imbéciles. Nous n'avons pas à corriger, à forcer, à redresser, mais à reconnaître nos penchants pour ce qu'ils sont : les reliquats de nos conditionnements, de notre éducation, de nos peurs, de celles de nos proches. Ils ne sont pas réellement nous, ils sont un reflet déformé. Ne nous acharnons pas contre ce reflet, accueillons la pulsion de vie et laissons la prendre la direction, naturellement, elle corrigera ce qui doit l'être avec bienveillance et douceur.

Cet accueil ne peut se produire que dans le silence et la paix intérieure, quand les pensées s'amortissent, quand les émotions s’apaisent. Alors La présence se manifeste. C'est tellement simple, trop simple pour les hommes modernes, alors ils inventent des systèmes complexes pour mieux perdre leur temps à se détourner de la source et à vivre hors du présent.

En ce joli jour, je vous souhaite cette rencontre avec vous-même, autant dire le meilleur.



04/12/2016
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