La peur et la culpabilité principaux freins, meilleurs moyens de manipuler
Quand la peur est là, la pulsion de vie est neutralisée, paralysée, notre état de conscience descend vers le niveau reptilien. Seul domine l'instinct de conservation. Il nous impose tous les compromis, toutes les compromissions en dehors de toute rationalité. C'est un outil de manipulation, avec sa petite soeur la culpabilité, ce sont les deux plus puissants processus de magie noire, tout en étant les plus facile à utiliser. Elles permettent de bloquer les êtres et de les empêcher de penser par eux-mêmes.
Ceux qui les utilisent prennent le pouvoir sur les autres et les égarent car la peur ne conduit qu'au désespoir et à la souffrance qu'elle prétend éviter en l'attirant à elle comme un aimant. Elle fait secréter à nos glandes de véritables poisons qui diffusent partout dans le corps. Il s'agit de vieux réflexes de proie qui veut dissuader le prédateur de la manger hérités de nos lointains ancêtres qui vivaient dans la savane et servaient régulièrement de repas aux fauves.
Notre système éducatif et notre gestion de la société reposent en grande partie sur la peur et la culpabilisation. C'est la première cause du mal-être dans ce monde si sophistiqué. soyons à l'affut d'une part de ne pas provoquer la peur ou la culpabilité chez l'autre pour cesser la pratique de la magie noire. Ne jugeons plus et ne cherchons plus à imposer nos choix. Eveillons notre conscience et celles des autres dans la mesure du possible. Laissons les libres sans prétendre savoir mieux qu'eux ce qui est bon pour eux ou pas.
Observons quand la peur ou la culpabilité se présentent en nous. Ne luttons pas contre elles. Elles viennent de notre enfance, car la majorité d'entre nous ont été éduqué par la peur (de la sanction, des conséquences présumées de nos actes...) et par la culpabilisation. Accueillons et reconnaissons que cette peur appartient au petit enfant inquiet ou blessé toujours présent au fond de nous qu'il nous faut rassurer et guérir.
Il s'agit là d'un dévoiement de la pulsion de vie qui nous conduit tout droit à la souffrance et au renoncement d'être qui nous sommes vraiment. Quand la peur se présente, quand la culpabilité pointe sa mauvaise haleine, arrêtons-nous un instant sur elles. Ne les jugeons pas, voyons-y le souvenir de notre enfance et de ce que nous avons construit pour nous conformer et arriver à vivre dans cette société. Reconnaissons que ce n'est pas nous, mais le résultat d'une masse d'injonctions externes nuisibles même si souvent elles ont été lancées "pour notre bien".
Faisons la paix et libérons-nous de ces influences en les prenant pour ce qu'elles sont : la transmissions de leurs peurs par ceux qui souhaitaient le plus souvent notre bien. Ils ne savaient pas faire autrement, ils ont fait de leur mieux. La peur ne doit pas trouver de moyen de se transformer en colère. Elle doit être une occasion de s'arrêter et d'accueillir la part de nous qui est blessée et qui vibre à cette fréquence. L'accueil neutre et bienveillant, sans processus mental autre que le regard bienveillant, va élever notre état vibratoire et rassurer, consoler cette part de nous. La peur va se calmer, la prochaine fois elle sera moins forte jusqu'à disparaître un jour. Comme l'oignon une à une ces pelures de peur vont s'écaler (parfois,ça fait pleurer) avec l'éveil de la conscience du fait qu'elles n'ont pas de raison d'être. Elles entravent l'accès à notre être intérieur.
Le chemin est long pour identifier et neutraliser nos peurs avec bienveillance pour accéder à la joie de vivre, au bonheur durable.
En ce joli jour, je vous souhaite d'avancer sur ce chemin de la conquête du bonheur, autant dire le meilleur
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