albarede

Voici un sujet qui peut heurter. Tant pis, j'en prends le risque car seuls les egos seront heurtés par ce qui suit. Chacun a son chemin, travaille à étendre son champ de conscience par la méditation, la prière, les ascèses... Le travail individuel est essentiel, c'est la base sur laquelle notre champ de conscience s'élargit et s'élève. Nous ne sommes pas seuls nous sommes une partie de l'humanité dont nous ne pouvons nous dissocier. Certains avancent plus vite, d'autres ne nous semblent pas avancer. Globalement la vague à laquelle nous appartenons avance. Les Védas nous enseignent que les mammifères font partie intégrante de notre vague, ils en sont simplement des retardataires qui tardent à accepter pleinement leur individualité propre.

Le travail sur soi conduit à percevoir les mécanismes du vivant, à sentir les liaisons entre les causes et leurs effets. Tuer des animaux provoque un désordre important dans notre environnement spirituel et pollue grandement l'aura de la planète et l’égrégore de l'humanité que l'on appelle aussi notre inconscient collectif. Les effets de cette violence sur notre psychisme collectif sont beaucoup plus importants et néfastes qu'on peut l'imaginer. Tant que les humains tueront des animaux pour leur plaisir ou pour se nourrir, ils seront victimes de guerres et d'attentats qui trouvent leur racine là. Il ne sert à rien de lutter contre le terrorisme, contre les fauteurs de guerre. Tant que nous mangeons des animaux nous créons les conditions spirituelles des nouvelles guerres, des nouvelles tueries, des génocides. Le sang animal déversé par les humains appelle le sang humain à verser. Les cathares l'avaient déjà compris au moyen-âge et c'est pour cela qu'ils étaient végétariens et n'ont construit aucun château ni fait la guerre à personne et se sont laissés persécuter sans résister, juste en fuyant. Voilà une révélation qui peut soit déranger, soit libérer, chacun choisit s'il veut que perdurent la souffrance et les guerres en conscience. Que les autres tuent et mangent des animaux est leur problème, mais chacun de nous peut décider de ne pas être complice des prochains génocides en cessant de les alimenter.

Il peut y avoir du plaisir à tuer et à manger d'autre êtres vivant, je ne sais pas y accéder. Le végétarisme n'est pas une option, il est l'avenir de l'humanité, une voie pour sa libération de la souffrance.

Un point à ne pas oublier : rien ne légitime les humains à se croire une race supérieure aux autres au point de les asservir et de leur faire subir autant de souffrances. Cette attitude envers les autres animaux repose sur le même processus mental que le racisme, avoir l'orgueil de se sentir supérieur et la duplicité de faire semblant d'y croire.

En ce joli jour, je vous souhaite la paix que procure une attitude juste envers nos frères que sont les animaux, autant dire le meilleur.