albarede

La fraternité, dernier mot de notre devise nationale est la question du jour. Elle est l'image d'une humanité idéale. Pour être réelle, la fraternité se doit d’être universelle, si un seul être est oublié ou exclu, ce n’est pas la fraternité, c’est alors un mot creux qui relie des séparatistes entre eux.

La fraternité est un état d’être, un niveau de conscience, ce n’est pas un entre-soi plus ou moins légitime ou élitiste. Elle inclut tous les humains qu’elle accueille avec le même rang, le même amour, sinon, ce n’est pas la fraternité. Chaque être lui est précieux, nécessaire, indispensable pour s’accomplir. Cessons de voir l’autre comme un ennemi ou un concurrent potentiel, mais accordons lui l’autorisation de nous permettre d’avancer avec lui vers la fraternité sans le disqualifier.

Voici pour le macrocosme, voyons maintenant au niveau du microcosme, nous-même. C’est là le premier lieu où installer la fraternité. Unissons-nous, créons la fraternité en harmonisant nos propres pensées, en accueillant et en reconnaissant pour telles nos contradictions. Cessons de nous mentir, accueillons sans jugement, avec compassion qui nous sommes. Accordons-nous un pardon large, définitif et généreux pour nos errements et nos erreurs. Faisons la paix avec notre histoire, avec le peuple de nos cellules. Laissons-les nous montrer le chemin de la fraternité.

Oui nos cellules sont prédisposées à la fraternité, si nous acceptons de faire la paix en nous, d’accueillir les aspirations les plus profondes et les plus nobles, alors la fraternité sera en nous et nous pourrons la propager alentour. Il n’y a qu’une seule voie pour la fraternité, c’est la paix intérieure.

En ce joli jour, je vous souhaite d’installer en vous puis de rayonner la fraternité, autant dire le meilleur.