albarede

Cette sentence est tellement éloignée de la pensée dominante, de la pensée unique qu’elle peut choquer. Elle est pourtant une base fondamentale pour le développement personnel, pour le travail spirituel. Ici Jung nous indique, nous confirme ce que nous sentons profondément en nous mais que nous refusons d’accepter le plus souvent, à savoir que nous avons notre avenir en main. Il va plus loin, comme nous ne pouvons pas intervenir sur notre passé, il est inutile de perdre son temps avec. S’occuper du passé, c’est perdre l’occasion qui nous est donnée d’être dans le présent.

Il n’y a que dans le présent que nous puissions agir. De même, il ne nous parle du futur que comme résultat de notre décision présente, de notre action actuelle. Il ne nous invite surtout pas à nous y projeter, autre moyen de fuir le présent.

Le changement se produit à l’instant même où nous le décidons. Si nous le différons dans le futur, il ne se produit pas. De même lâcher notre passé est instantané, sauf à s’accrocher à lui, il n’a aucune raison de rester là à nous empoisonner. Sauf bien entendu si nous le nourrissons avec la nostalgie ou les regrets.

L’essentiel est donc de prendre conscience profondément que dans le présent, nous sommes ce que nous choisissons d’être et que le passé ou futur ne sont que des excuses pour ne pas nous mettre en action, pour ne pas nous engager, pour ne pas accepter de libérer la pulsion de vie en nous.

Nous avons de choix de ne pas être ici et maintenant, de ne pas être en nous. Mais faut l’assumer et ne pas en rendre le passé, le futur ou les autres responsables. Nous sommes en permanence soutenus et alimentés par la source de vie. Chaque instant est le bon instant pour accueillir la joie qui est là en nous et que nous repoussons du fait de nos nombreuses peurs et de notre culpabilité. Décidons enfin de la laisser s’exprimer, voyons qu’elle ne nous juge pas et ne juge personne.

En ce joli jour, je vous souhaite de devenir maintenant ce que vous choisissez, autant dire le meilleur.