albarede

Pour avancer sur quelque chemin que ce soit, il est nécessaire de se fixer un but, d'identifier la destination à atteindre sous peine de disperser ses énergies et ses efforts en vain. Il en est de même dans le cadre du travail sur soi, dans le domaine spirituel. Méditer pour méditer peut présenter de nombreux bienfaits, de belles sensations, mais cela ne mène nulle part.

Ce qui compte dans nos actions, davantage que l'action en elle-même, c'est le but, l'objectif. Elle n'a pas forcément le même sens pour nous que pour les observateurs. Dans la réalité objective de notre être, nous n'agissons pas pour les observateurs mais pour notre satisfaction.

La question qui se pose alors est : quelle part de nous voulons nous satisfaire et nourrir ?

C'est ici que la question de l'idéal prend tout son sens. Si nous visons un haut idéal désintéressé, lumineux, dans la chaleur et l'amour des êtres vivants, en nous connectant à cet idéal, il guide nos actes et nos intentions. Il n'y a pas d'idéal trop élevé, le chemin sera peut-être plus long, mais ne réduisons pas l'idéal au prétexte qu'il serait impossible de l'atteindre.

En nous connectant à notre idéal, nous regardons le monde comme moyen d'accéder à notre idéal. Réciproquement, l'idéal nous porte et fédère les énergies, influence les évènements pour nous aider dans cette quête. Faisons confiance en la vie en nous et en sa capacité à nous aider. Chaque matin elle réalise le miracle que nous puissions nous réveiller et elle nous soutien en chaque instant.

Plus l'idéal que nous nourrissons est élevé, plus il nous aspire vers le meilleur de nous-même et plus la vie nous donne d'énergie à son service. Notre qualité de vie en sera améliorée.

En ce joli jour, je vous souhaite de nourrir le plus haut idéal qui soit, autant dire le meilleur.