« Dire du mal des autres, c’est dire du mal de soi-même et faire le lit de ses futures maladies. »
Par le sens des mots qui sont dits, par l’intention qu’elle porte, notre parole est créatrice ou destructrice. Nos paroles ont une grande influence sur le monde qui nous entoure. Elles impactent notre corps en premier. La parole est une vibration émise par un organe de notre corps.
Observez bien votre fonctionnement, lorsque vous dites une parole positive ou négative au sujet de quelqu’un. Comment une parole positive provoque des sensations agréables et quelles sont les sensations qui se présentent dans le cas contraire. Le corps exprime qu’il n’est pas en harmonie avec ces vibrations qui sont nuisibles pour lui tout autant que pour celui qu’elles visent.
Ici l’ego se fige ! Il refuse ce point de vue qui conteste sa légitimité à critiquer les autres. Cette vision de l’effet de nos paroles effraie notre propre ego sur le chemin spirituel. Il veut diriger notre vie et parfois aussi celle des autres selon sa volonté. Il a la conviction d’être forcément compétent pour savoir ce qui est bon pour nous. C’est ce que dit par exemple l’ego d’un fumeur, pas ses poumons, ni sa gorge, sa langue, ses artères, son foie, son cœur…
La parole provoque une influence et déclenche des phénomènes d’écho qui renvoient une énergie de la même nature et de la même intensité en retour. La parole met notre environnement en résonnance, notre univers est animé par ce que nous y projetons. Plus nous l’empoisonnons avec des paroles négatives, avec des jugements et plus nous dégradons la qualité de notre environnement et la qualité de notre propre vie. La plainte provoque la cause de la plainte suivante et de souffrance à venir.
La critique acerbe de l’autre crée des désordres dans notre sphère d’influence. Ils vont finalement permettre à la maladie de venir s’installer en nous. Dans l’autre sens, les pensées positives, l’empathie, la compréhension et l’acceptation de l’autre tel qu’il est constitue un élixir de jouvence.
Nous pouvons être comparés à un jardin dans lequel on choisit de faire pousser des légumes et des fruits qui nourrissent tout le monde, des fleurs ravissantes ou alors des ronces et des orties, des plantes malodorantes, d’y entreposer des immondices… C’est notre libre arbitre, donc notre responsabilité d’orienter notre vie dans la direction de notre choix, la joie ou la souffrance.
Je vous souhaite de cultiver de belles pensées dans votre jardin intérieur, autant dire le meilleur.
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