albarede

Il est très à la mode et très "subtil" de parler au second degré, c'est à dire d'exprimer le contraire de ce que l'on pense. C'est réjouissant et seuls ceux qui sont assez intelligents voient cette subtilité. Les mots que nous utilisons sont tous des mantras. Cela signifie qu'ils ont tous une vibration propre et qu'ils orientent les énergies en fonction de ce taux vibratoire, du sens et des images qu'ils véhiculent. Si nous disons le contraire de ce que nous pensons, nous provoquons des effets contraires à ce que nous souhaitons en réalité.

Soyons vigilants car nos propres mots influencent notre environnement et le cours des évènements dans des proportions que nous sommes souvent loin d'évaluer.

L'ego, notre intellect n'est pas en lien avec les cellules de notre corps qui fonctionnent fort heureusement sans lui. Elle se sont organisées pour libérer le cerveau conscient de tout ce qui est fonctionnement interne (digestion, circulation sanguine...).

Nos cellules sont attachées à nous et se battent pour que notre corps vive le plus longtemps possible en bonne santé, jusqu'à prendre le contrôle de courts instants devant le danger par action réflexe.

Nos propres cellules, (notre peuple reconnu sous la forme dite du cerveau reptilien) ne connaissent pas le second degré. Tout ce que nous disons est intégré par elles sans aucune analyse ni interprétation. Nos cellules se savent mortelles, c'est de cette part de nous que vient la peur. Elles ont besoin d'être rassurées, elles ont imprimé nos joies, mais aussi nos blessures et nos souffrances.

Certaines expressions dites à la légère vont terroriser et peuvent rendre malades nos cellules qui vont avoir peur de nous et de nos actions potentielles puisqu'annoncées et vivre dans l'angoisse.

Ceci peut avoir une influence néfaste sur notre santé (digestion, circulation, tonus musculaire...) et provoquer de la fatigue car leur malaise est là.

Prenons soin de parler au premier degré sans finasseries que nos cellules sont incapables ce capter, soyons simples comme si nous voulions être compris par de petits enfants. C'est peur-être ce que voulait dire l'expression de Matthieu : "Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point."

En ce joli jour, je vous souhaite de parler avec la simplicité et la clarté des enfants, autant dire le meilleur